Après avoir ces cent quarante écrits,
je suis épuisé et me considère
une langue craquée léchante, dedans, un puits
empli d’une boue visqueuse, d’une croûte grossière.
Il en reste quinze encore, coincés, cachés:
des crapauds rotants que les murs moussus
font résonner. Enfin, bloquée, fâchée,
la langue, toute sèche et vulgaire devenue,
va bifurquer, et désormais siffler.
Chaque midi, pour un instant, le soleil
éclaire cette vie grimpante – viens regarder!
Voilà en bas, frétillante et vermeille,
la langue, les crapauds fugitifs, la chasse
avant que l’ombre couvre la disgrâce.
“Sonnet 141” is the author’s one and only French sonnet. He explains: “I speak decidedly subfluent and at present very rusty French. Briefly, the Sonnets as a whole were envisaged as a cycle of 155 sonnets, i.e. beating Shakespeare by one. Thus the fifteen toads represent the fifteen remaining sonnets (i.e. 155-140) which the poet’s bifurcated tongue has to lick up from the filthy cultural well.” The poem was originally published in the French Literary Review. Its English translation is “XVII” below.
From: Sonnets, Mostly Bristolian
Published in: The Hypertexts